PROGRAMME
Alessandro STRIGGIO
(1537-1592)
Missa sopra « Ecco si beato giorno » pour quarante voix solistes
Motet « Ecce beatam lucem » à quarante voix
Francesco CORTECCIA
(1502-1571)
Plain-chant du Propre harmonisé
Claudio MONTEVERDI
(1567-1643)
Memento à huit voix
Orazio BENEVOLO
(1605-1672)
Laetatus sum – Miserere – Magnificat à deux choeur
DUREE
1 heure et 10 minutes sans entracte
DISTRIBUTION
Le Concert Spirituel, Choeur (40) et Orchestre (14)
Hervé Niquet, Direction
PRESENTATION
Quarante chanteurs solistes entrent en scène en « procession » au son d’un conduit du XIIe siècle : c’est ainsi que débute ce programme qui fait l’éloge de la démesure de la Renaissance italienne.
Des oeuvres sacrées de Monteverdi et de Benevolo, maître de chapelle de l’église Saint-Louis-des-Français à Rome et qualifié par ses pairs de « Palestrina de notre temps », se mêlent aux sonorités de la « Missa sopra Ecco si beato giorno » à quarante voix séparées d’Alessandro Striggio, véritable point d’orgue de ce programme.
Avec cette oeuvre extravagante, Hervé Niquet crée un événement exceptionnel et fait le pari de la plus immense musique contrapuntique jamais écrite en Occident entre 1500 et 2000.
Sommet de l’art du contrepoint en Europe, cette messe, d’un gigantisme et d’une sensualité inouïs, a été composée par Striggio (l’Ancien, père du librettiste de l’Orfeo de Monteverdi) à la cour de Florence, pour la dynastie des Médicis.
Interprétée dans les plus grandes cours d’Europe (Habsbourg, Valois, Wittelsbach) par le compositeur, célèbre en son temps, et enviée par de nombreux compositeurs : Lassus, Tallis, elle a ensuite mystérieusement disparu sans laisser de traces pendant plus de quatre siècles…
Dominique Visse l’a retrouvée par hasard dans les archives de la Bibliothèque nationale de France il y a de nombreuses années, et l’a alors confiée à Hervé Niquet.
Un défi à la hauteur de ce chef d’orchestre dont la passion pour les redécouvertes l’amène régulièrement à explorer les pièces les plus rares du répertoire avec Le Concert Spirituel !
PRESSE
Le Figaro
« Une recréation majeure. »
Le Nouvel Observateur
« Un déploiement grandiose »
Choc Classica
« Personne ne sera indifférent devant cette interprétation, l’éclat, la plénitude des sonorités, l’expressivité de l’ensemble. Saisissant ! »
Diapason « Un évènement que tout baroqueux qui se respecte ne saurait manquer ! On ne peut que saluer la prise de risque et la pertinence de cette proposition. »
The Scotsman
« Une association vertigineuse de polyphonies.
Une interprétation constamment rafraîchissante, dans la vaste acoustique de l’Usher Hall. »
Anaclase
« Les musiciens ne relâchent pas un seul instant la démentielle énergie bouillonnante et tourmentée que l’on trouve en cette oeuvre d’une folle complexité. Réunissant des artistes tous absolument splendides, Niquet mène ses troupes vers un absolu époustouflant. »
Classiquenews
« Toutes les voix sont splendides, le choeur nous empoigne et nous bouleverse.
Les voix semblent tourbillonner, s’élevant tout en se répondant, provoquant des effets d’échos qui investissent l’espace. Du début jusqu’au final, ce programme vous appelle et vous interpelle. »
Frankfurter Allgemeine
« Un évènement sonore quasiment indescriptible : les lignes mélodiques des voix inondent l’espace, et on a réellement le sentiment que l’on entend la cathédrale sonore promise érigée devant soi.
Les échos et vagues dynamiques, qui parviennent comme d’un autre monde, nous font réellement ressentir ce que Le Concert Spirituel promet à travers le motet «Eecce beatam lucem » : « nos hinc attrahunt recta in paradisum » : ils nous emmènent au paradis ».
Mitteldeutscher Rundfunk « Imaginez une nef d’église emplie de musique, jusqu’au dernier pilier. Vous aurez seulement une vague idée du nouveau CD du Concert Spirituel. L’écoute de ces choeurs est une expérience en soi, et rappelle combien la musique mène à la transcendance.
Lorsque tous les choeurs se rejoignent et emplissent l’église, on ressent de la « chair de poule » musicale. Un disque exceptionnel. »