L’après-midi est de préférence tranquille et paisible. Elle ouvre vers l’étonnement, l’imprévu, et favorise l’écoute flottante. Dans un parc, à l’ombre des arbres, installé dans des transats vibrants avec vue sur le ciel, le public est invité à s’abandonner à une écoute tactile pour un voyage onirique.
Sur la structure des transats, des moteurs électriques qui retransmettent les vibrations du son. Autour du public, 8 hauts-parleurs pour une perception à 360°. Au centre, deux enceintes basses fréquences qui donnent chair et velouté au son. Comme dans l’eau, le son se perçoit autant en conduction osseuse – avec tout le corps – que par les oreilles. Bruissement du vent dans les feuilles, rumeurs de la ville, jouant avec les sons des quatre éléments, Serge de Laubier décompose et recompose des paysages sonores imaginaires.
Entre douceur et ravissement, Le concert jardinal d’après midi pour transats vibrants cherche à saisir la beauté fragile et insaisissable de l’instant, ce moment magique où le temps s’arrête, où tout est possible.