Cette fantaisie lyrique de Maurice Ravel, dont le livret a été écrit par Colette, raconte le songe d’un enfant qui s’endort, après s’être fait gronder par sa mère.
Voyage musical et imaginaire au cœur de l’enfance et de la nature grâce à l’originalité d’une instrumentation propre aux Musiques à Ouïr (saxophones, percussions, trombone, chant, accordéon, harpe) et l’arrivée des ondes Martenot, instrument qui fait naître des sonorités très originales au sein de l’œuvre et pour lequel Maurice Ravel souhaitait écrire.
Grâce à cette orchestration originale, puisant dans des sonorités à la fois acoustiques (harpe, flûte, saxophones, clarinette, accordéon, percussions) et électriques (ondes Martenot), les Musiques à Ouïr croisent les univers sonores et offre à redécouvrir l’œuvre de Maurice Ravel, aux teintes surréalistes, dans une tonalité d’aujourd’hui, tout en respectant la partition chantée.
Version inspirée du jazz, avec didascalies et plateau singulier :
o Amelia FEUER : soprano
o Léa TROMMENSCHLAGER : mezzo-soprano
o Philippe BELLET : ténor, guitare
o Christophe GIRARD : accordéon
o Denis CHAROLLES : percussions, trombone, voix
o Jean DOUSTEYSSIER : clarinette, saxophones ténor et soprano
o Julien EIL : flûte traversière, clarinette basse, saxophones baryton et alto
o Nadia RATSIMANDRESY : ondes Martenot
o Aurélie SARAF : harpe
Le propos des Musiques à Ouïr est de questionner, de mettre en lumière le rapport contemporain de l’enfant à la mère et de l’enfant au monde adulte. C’est pourquoi ils explorent les 17 tableaux de l’œuvre originale, cherchent à mettre en lumière le rapport de l’art à la nature et les révolutions stylistiques que le vingtième siècle a apportées dans le monde de l’art.