Dans le Chant des esprits sur les eaux composé pour 8 voix d’hommes et 5 cordes graves, Schubert convoque l’intime, étreint nos coeurs et sonde les mystères de la nature en poète.
Avec Tristia puis Lélio ou le retour à la vie, Berlioz quant à lui renouvelle le genre du mélodrame rebaptisé mélologue. Une épopée lyrique au service du texte et toute la rutilance des couleurs orchestrales de la Symphonie fantastique comme source d’inspiration pour mieux explorer les tourments de l’âme, tenter de dessiner un retour à la vie.
Nous présentons entre ces deux univers une œuvre bien connue des violoncellistes mais écrite originellement pour l’arpeggione: la fameuse sonate de Schubert transcrite pour violoncelle solo, 2 altos, cello et contrebasse.